...avant d’attirer les alpinistes, les randonneurs et les touristes, étaient surtout la cause de craintes, de malheurs et de catastrophes pour les habitants de la vallée. C’était l’époque du « petit âge glaciaire », entre 1500 et 1850, lorsque les glaciers en crue bousculaient les chalets et les forêts.
Aujourd’hui les glaciers se retirent mais sont toujours l’objet d’une grande curiosité bien compréhensible.
Ils sont également des témoins des variations climatiques, qu'elles soient naturelles ou provoquées par l'homme. Le retrait des glaciers observé depuis 150 ans est d'abord du au réchauffement naturel, cyclique, de la planète (*), mais il a été accéléré par la production de gaz à effet de serre par l'homme depuis environ 30 ans. Actuellement, comme dans toutes les Alpes, les glaciers du Mont-Blanc perdent en moyenne 50 cm d'épaisseur par an sur leur entière surface, et la zone d'équilibre (**) est remontée de 100 m.
Mais des années comme 2003 ont provoqué des modifications très supérieures aux moyennes. En 150 ans, c'est près de 40% de la surface et peut-être la moitié du volume glaciaire qui ont disparu. En pratique, sur le terrain, les guides et alpinistes observent des moraines de plus en plus hautes, ce qui provoque des changements d'accès aux refuges (comme la pose d'échelles pour accéder au refuge des Conscrits, démontées quelques années plus tard..., où celles pour atteindre la Mer de Glace).
Les langues basses des glaciers deviennent parfois chaotiques et recouvertes de nombreuses pierres. D'autres passages anciennement délicat deviennent plus praticables par retrait glaciaire, comme la rive droite de la descente de la Vallée Blanche. En altitude les changements sont moins visibles, mais la température interne du glacier, qui s'est largement élevée ces 30 dernières années, témoigne de la fonte accélérée des prochaines années.
(*) Nous sommes actuellement entre 2 glaciations depuis environ 10000 ans, avec des cycles intermédiaires où les glaciers évoluent naturellement.
(**) Cette zone d'équilibre qui traduit l'évolution des glaciers, est la ligne imaginaire entre la zone supérieure, dite d'accumulation (neiges éternelles), et la partie inférieure, dite d'ablation, où la neige et une partie de la glace fondent chaque année.
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